Appartement Takaheto & Ogasawa

[Premier post]

Qu’est-ce qu’il a fait la veille ? Où est-ce qu’il est ? Les yeux d’Hiroshi se lèvent doucement. De la même manière, il tourne la tête, et remarque Yumi, sa petite amie à côté de lui. Ils sont chacun de leur côté du lit. Hiroshi ne veut pas qu’elle le touche. Il veut que personne ne le touche. Il a juste besoin qu’elle soit là. A côté de lui. Il ne veut pas être seul. Il a besoin de se sentir protégé. Et Yumi le protège. Elle est gentille, elle prend soin de lui. Et Hiroshi ne peut lui rendre cette gentillesse qu’en couchant avec elle. Il ne peut pas la prendre sans ses bras, ou l’embrasser comme une personne normale. Il a peur des contacts physiques, peur qu’on lui fasse mal, peur des autres. Même si Yumi est différente… C’est sûrement une des seules personnes à qui il ne ment pas.

Hiroshi se lève en essayant de ne pas réveiller sa petite amie. Il ne se pose pas de question, pour lui tout ça est normal. Etant en sous-vêtement pour dormir, il enfile un pull avant de passer dans la salle de bain. Il est pudique, et qu’on le voit à moitié nu le dérange, même si il est dans son appartement. Il prend sa douche, fait attention à ne pas heurter un meuble, et ressort en uniforme. Comme d’habitude, il est enfilé impeccablement, et repassé de la même manière. Hiroshi ne tient pas à avoir des embrouilles à cause de quelque chose de ce genre. De plus, se rebeller en ne mettant pas sa cravate ou sans repasser sa chemise est, de son point de vu, complètement stupide. Il préfère mettre, pour le moment un pull à la place de la veste, de peur de la froisser.

Remarquant qu’il est un peu en retard, il se dirige directement vers la cuisine. Comme Yumi n’est pas encore levée, il se décide d’essayer de prendre son petit déjeuner tout seul. Hiroshi n’est vraiment pas un garçon indépendant, et il a besoin de l’aide de quelqu’un en permanence. Et pourtant, il a vécu tout seul pendant longtemps… Mais il fallait voir l’état de la maison. Sa main si fragile presque entièrement recouverte de son épais pull, il ouvre le placard, et en sort un bol. Ses gestes sont hésitants. Mais il arrive quand même à le poser sur la table sans faire de dégâts. En prenant son temps, il arrive même à sortir le lait du frigo, et à le verser sans en mettre à côté. Mais lorsqu’il veut le faire chauffer…

Un mauvais mouvement, et tout est par terre. Le sol est recouvert de lait, et de morceaux coupants. Hiroshi tremble. Il veut se réveiller, il veut que ce ne soit qu’un cauchemar. Le bruit qu’à fait le bol en se cassant, il ne peut pas le supporter. Pour tout le monde, ça peut paraitre banal, et il y a juste à nettoyer. Pour Hiroshi, c’est différent. Il panique. Il tombe par terre, ses yeux ne quittent pas la tâche. Ses jambes ne veulent pas le laisser fuir. Il crie. Il crie, sans se rendre compte que sa réaction est stupide, et que si Yumi le voulait, elle aurait pu appeler un asile depuis bien longtemps. Mais Hiroshi n’a pas conscience de la gentillesse et la patience de cette fille.

Une crise d’angoisse, c’est comme ça que les médecins ont appelé ça. Ils lui ont donné des médicaments qui sont censés les éviter, ou au moins réduire le nombre de ces crises. Mais ça n’a pas l’air de bien fonctionner. Les cachets ne sont pas assez forts. Hiroshi a fait le nécessaire pour en obtenir, qui le calme vraiment, mais apparemment ils sont dangereux. Il n’en prend que lorsqu’il fait une crise de ce genre. Là, il ne les a pas sur lui. Il aurait dû y penser, il aurait dû prévoir. Seulement là, Hiroshi n’est plus capable de penser à quelque chose. Il a besoin d’aide. Tout seul, il serait capable de rester comme ça pendant des heures. Et quand c’est sur un sujet plus sensible, il peut s’énerver d’un coup et tout casser dans la pièce, sans réfléchir. Lui qui est pourtant si calme…

Et c’est surtout dans ces moments là qu’il a besoin d’une fille à ses côtés. Il s’en est longtemps voulu d’avoir laissé tomber Namie, son ex avec qui il est resté trois ans. L’avoir plaquée sur un coup de tête était une très mauvaise idée au début. Puis finalement, Yumi est une fille très bien. Au fond, Hiroshi trouve qu’elles se ressemblent beaucoup toute les deux. A la différence que Yumi ne l’a encore jamais engueulé, qu’elle est plus discrète, et qu’elle n’a pas autant de garçons à ses pieds que Namie. Et ça, c’est quelque chose qu’Hiroshi apprécie beaucoup…

[Post pourri, désolé T___T’…]

Elève de 1A Nombre de messages : 6 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2006

Avant Hiroshi, avant lui, Yumi était une fille dont le sommeil était impénétrable, quelqu'un qui pouvait dormir sans être réveillé par n’importe quel bruit parasite que ce soit, son sommeil était parfois si profond que même un réveil ne pouvait le rompre. Mais depuis Hiro c’est l’une des chose qui a changer. Yumi ne dort plus mais elle somnole, elle veut tout entendre, elle veut être la s’il a besoin d’elle, s’il se passe quelque chose… Car elle sait que Hiroshi a certain problème auxquels il est vrai qu’il a certains problème qu’il aurait du mal a surmonter sans Yumi. Enfin, quand je dit Yumi c’est dans son rôle de petite copine, pas dans son rôle de Takaheto Yumi… Il a juste besoin d’une présence féminine et réconfortante, cette présence pour le moment c’est Yumi…

Ce matin encore lorsque Hiro se lève elle ne dort pas, elle fait semblant, gardant les paupières closes, elle sait qu’il préfère être le premier a être debout, qu’il n’aime pas quand elle le voit a moitié nu, alors elle préfère jouer le rôle de l’endormie, jusqu'à ce qu’il s’en aille a la salle de bain, jusqu'à ce qu’elle entende l’eau couler. A partir de ce moment la elle peut elle aussi se lever, et la première chose qu’elle fait quand elle est chez lui c’est leur lit, comme elle est gênée de lui supprimer une partie de son intimité en habitant avec lui elle essaie d’avoir un comportement irréprochable. Sans pour autant endosser le rôle de monsieur propre, elle n’est pas venue ici en tant que femme de ménage, elle essaie juste de rester assez correcte et ordonnée. Une fois le lit fait elle aère la chambre en ouvrant l’unique fenêtre de la pièce. Elle s’assied ensuite sur le sol, jusqu'à ce que l’eau de la douche est cessé de couler et qu’elle entende les pas du garçons dans la cuisine, a partir de ce moment la elle va chercher son uniforme, pour elle aussi aller se doucher…

Mais alors que sa main touchait la poignée de la salle de bain elle entends le bruit d’un objet qui se fracasse sur le sol. Elle rebrousse alors chemin, très calmement, anticipant ce qu’il allait se passer. Elle déposa son uniforme sur le lit et lorsqu’elle entendit les premiers cris de Hiroshi alla d’un pas assez rapide vers la cuisine. La elle trouva son petit ami, sur le sol, a côté d’un bol qui devait manifestement être rempli de lait avant l’accident. Elle écarta les débris de verre du sol pour pouvoir se faire une place a côté de Hiroshi, sans pour autant le collé, il n’apprécierait pas. Elle se permit quand même de lui prendre sa main pour doucement la caresser avec son pouce. C’était un contact assez simple, dont les couples normaux ne se contenterait peut être pas dans ce genre de situation mais, même si elle l’aurait aimé, Yumi savait que si elle embrassait ou prenait dans ses bras le garçon il la repousserait, alors kit a choisir elle préférait ne pas essayer.

« Oagasawa-san… Ca va aller… Ne bouges pas s’il te plait, je reviens.. "

Abandonnant la main de son petit ami, la jeune fille retourna a leur chambre jusqu'à la commode de Hiroshi. Elle savait ou le garçon rangeait ses cachets et en retira donc de la boite, elle retourna ensuite a la cuisine et sortit un verre qu’elle remplie d’eau. Elle s’agenouilla devant le garçon en lui tendant les deux biens, en lui souriant. Elle resta ainsi un petit moment, ça lui arrivait , d’être paralysée par la beauté du visage du garçon qu’elle aimait. Elle se releva finalement, toujours très calmement, car oui, dans ce genre de situation, Yumi était calme, elle savait que de s’exciter, de paniquer ou encore de s’angoisser ne servirait a rien, alors elle préférait faire de son mieux pour rassurer et rétablir le garçon dont les crises n’étaient jamais bien longues. En général ça se passait bien, Yumi savait ce qu’elle avait a faire et le garçon allait très vite mieux. C’est a cause de ce genre de crises d’ailleurs, que Yumi avait abandonner ses longues et agréables nuits. Elle savait que sans elle il avait du mal a surmonter ses angoisses.

Elle commença a nettoyer le sol, ramassant un a un les morceaux de verres et finalement quand elle eut fini elle tandis sa main au jeune homme pour l’aider a se relever.

"Ton uniforme n’est pas taché, tu as eu de la chance… Je crois qu’on est déjà en retard pour les cours, je vais m’habillez, j’en ai pour deux secondes… Je pense que tu devrais t’asseoir sur une chaise, ça va aller hein… "

Elle alla enfiler son uniforme comme elle le lui avait dit, sans se doucher finalement, préférant rester auprès du garçon… Elle pris une chaise sur laquelle elle s’assit et déposa ses bras sur la table, pour laisser glisser sa tête puis son buste, en souriant, oui, en souriant… Elle avait envie de rire, pas du garçon, de quelque chose, quelque chose qui pourrait détendre l’atmosphère. Mais elle ne le fit pas, elle ne veut pas que Hiro le prenne mal.

« Tu sais le bol je le recollerais… ! Ca m’occupera en plus ! La prochaine fois dit toi que tant que c’est un bol que tu brises alors c’est pas grave… »

Elle lui sourit a nouveau, elle ne savait pas s’il allait lui répondre, lui dire quelque chose, il était rare en fait qu’il lui parle, mais elle en tout cas avait besoin de dire quelque chose, surtout après ça. Parce que l’air de rien c’est assez inquiétant de se dire qu’on aurait très bien pu être aller acheter quelque chose pendant que lui faisait sa crise…

Le bol, il l’a cassé, il est par terre. Hiroshi se sent de plus en plus mal, comme si il voyait son meilleur ami mourir devant ses yeux… Mais non, c’est juste un bol. Un objet qui se trouve dans tous les magasins à trois cent yens, et auquel auquel il n’est même pas attaché. Il commence à respirer fort, quand il sent quelque chose de chaud sur sa main. Par reflexe, il lève la tête brusquement vers la main qui caresse la sienne. Yumi. Cette fois, il ne la repousse pas. Dans ce genre de situation, il accepte ce genre de contacts. Mais juste avec Yumi. Il n’y a qu’elle qui est là, avec lui de toute façon. Les autres ne savent pas tout les problèmes qu’il a. Si ils le savaient, est-ce qu’ils le fuiraient ? Est-ce que toute ces filles futiles seraient encore, soit disant, amoureuses de lui ? Est-ce qu’il aurait encore des pseudos amis ? Hiroshi resserre sa main dans celle de la jeune fille. Sa présence le rassure, il se sent mieux. Elle prononce son nom en disant que tout ira mieux. Hiroshi hoche la tête une fois, comme pour dire qu’il a compris ce qu’elle lui a dit. Il tremble encore un peu quand il sent ses doigts quitter les siens, et la regarde quitter la cuisine. Il le sait. Il sait qu’elle reviendra, comme d’habitude. Il ne peut cependant pas s’empêcher de stresser inutilement.

En l’attendant, il fixe le sol, sans bouger. De toute façon, il n’a plus aucune force dans les jambes. Il se sent un peu plus soulagé quand il la voit revenir avec les cachets bleus et un verre d’eau. Dans ces moments là, Hiroshi les reconnait à leur couleur. Et si ils ne sont pas bleus, il n’en veut pas. Mais Yumi ne l’a jamais trompé avec ça. Il accepte donc les médicaments, le verre, et les avale sans attendre. Le cachet fait effet rapidement, et quelques minutes après, les tremblements s’arrêtent déjà. Il se sent un peu endormi, à cause de ça. Il regarde Yumi nettoyer le sol qu’il a salit. Pourquoi est-ce qu’elle fait ce genre de choses ? A sa place, Hiroshi n’aurait rien fait. Les gens sont tous bizarres.

Il accepte l’aide de la jeune fille pour se relever, et lui obéis. Il s’assoit sur la chaise pendant qu’elle part s’habiller. Pendant ce temps là, Hiroshi se calme. Il redevient le Hiroshi habituel, celui qui est calme, qui reste impassible, et qui ne parle pas. Yumi a raison, il a eu de la chance. Si son uniforme avait été taché, il aurait sûrement été plus angoissé, et en plus de ça il aurait eu quelques problèmes pour le lycée. Loin de lui l’idée de vouloir se faire remarquer dès le premier jour. En y repensant après, Hiroshi se sent bête. Faire des crises pour un bol cassé, c’est stupide. Et il a beau se dire ça, à chaque fois il recommence… Non, il n’est pas perturbé. Les médecins ont tort.

Finalement, Yumi revient vite, et même si Hiroshi ne lui sourit pas, il est soulagé qu’elle ne soit pas partie longtemps. La jeune fille s’assoit à son tour. Elle sourit. Hiroshi ne comprend pas pourquoi elle fait ça. Est-ce qu’elle trouve ça drôle ? Ou peut être est-ce qu’elle fait partie de ces gens qui sourient pour aucun prétexte ? Sans répondre quoi que ce soit, le jeune homme se contente de la fixer. Finalement, elle lui dit que ce n’est pas grave pour le bol. Qu’elle le recollerait même. Et elle sourit à nouveau. Est-ce qu’elle essaie de le rassurer ? Ou de lui faire comprendre qu’il est dingue ? Comme pour se justifier, Hiroshi ouvre finalement la bouche pour dire :

« … Je suis pas fou. »

Il ne veut pas rassurer Yumi. Il veut se rassurer, lui. C’est égoïste. Mais Yumi, elle, n’a pas besoin de lui. Elle, elle est forte, et elle est capable de se gérer elle, ainsi qu’Hiroshi. Peut de personne pourraient faire se genre de chose, et l’amour ne résout pas tout. L’amour, c’est bidon. Les gens ne font que mentir pour obtenir ce qu’ils veulent, et les autres tombent dans le piège. Ces gens là se vengent, et c’est une suite sans fin. Au final, on ne peut faire confiance à personne.

Une fois qu’il se sent mieux, il se relève et enfile sa veste avec son superbe badge rouge. Première année… Il va devoir faire les tâches ingrates de ses aînés. Etre le plus jeune, c’est vraiment pas marrant. Hiroshi se demande vaguement ce qu’il fera si jamais il casse quelque chose en passant le balai, ou un truc du genre. Mais il se rassure en se disant que quoi qu’il fasse et où qu’il aille, Yumi sera toujours avec lui. Il ne s’imagine pas une seule seconde qu’un jour, elle ne sera plus à ses côtés, qu’elle se lassera de toujours tout faire, non, lui il trouve ça presque normal. Attrapant son sac, il jette un coup d’œil à Yumi en ouvrant la porte et en disant :

« Il est bientôt l’heure, on doit y aller Takaheto-san. »

Oui, il appelle sa petite amie par son nom de famille. En fait, il ne s’imagine pas un instant l’appeler par son prénom, ou par un surnom. Il a pris cette habitude, sans vraiment savoir si ça dérangeait ou non la demoiselle. Son sac sur le dos, il sort de l’appartement, sans fermer la porte à clé, évidemment.

[La cour]

(idem u_u)

Elève de 1A Nombre de messages : 6 Age : 31 Date d'inscription : 02/09/2006

[Mais arrête y sont trop bien tes post O_O !]

Yumi n’a jamais réellement compris pourquoi des choses si futiles comme un bol qui se casse peuvent provoquer chez Hiroshi ce genre de réaction. Elle n’a jamais compris parce qu’il ne lui en a jamais parlé, elle aimerait pourtant, pouvoir parlé avec lui, de ce genre de chose, mais si il en avait envie il aurait déjà engagé la conversation. Yumi ne veux pas prendre le risque de briser leur couple en essayant de parler un peu plus. Et de toute façon même si elle ne comprends pas elle sait qu’elle se doit d’être la, avec lui, c’est son rôle. Ca n’es pas parce que le sens d’une situation nous échappe qu’on doit être intolérante et moqueuse. Si Hiro perçoit les choses différemment d’elle elle doit le respecter, et l’aider. Elle se doute bien que ce n’est pas la mort de ce bol qui le met dans cet état, il doit voir autre chose a la place de ce bol… Toujours est il que même si cela reste flou dans sa tête, ça ne l’insupporte pas pour autant, chacun a ses défauts, ses différence, Hiroshi n’est pas un dieu, ça lui arrive a lui aussi d’avoir des crises d’angoisses.

Ils sont tous les deux assis autour de la table, Yumi fixe le garçon, comme si son visage allait lui dire quelque chose. Mais le visage de Hiroshi est autant muet que le garçon lui même. Alors elle sourit, encore, elle aimerait beaucoup le voir sourire lui aussi, pour la rassurer un peu… Mais il ne le fais pas… Tant pis… Yumi se leva nouveau pour aller chercher la victime rester sur le bord du lavabo. Elle retourne a la table et la présente a son meurtrier, Hiroshi… Elle, elle se contente comme toujours d’avoir le rôle de l’infirmière, la victime sera bientôt sur pied, dés que la jeune fille aura trouvé un tube de glu en tout cas…

« Je suis pas fou ? » Yumi lève la tête vers le garçon, abandonnant ainsi pour quelque secondes la reconstitution du pauvre bol. Pourquoi il dit ça ? Qui a dit qu’il l’était. Sûrement pas elle en tout cas, elle ne le pensait même pas, elle ne l’avait jamais pensé. Il avait des problème, ça arrive a tout le monde d’être perturbé et de perdre ses moyens. Avait il l’impression de l’être ; fou ? C’était stupide, c’était une personne comme une autre, avec certains problèmes en plus…

« Pourquoi tu dit ça ? C’est évident que tu n’es pas fou, ça arrive a beaucoup de personnes tu sait… Tout le monde réagit différemment… »

Elle le regarde un moment, elle voudrait juste qu’il lui explique, qu’il lui dise ce qui le panique a ce point, mais il ne le fera pas, elle le sait… Alors elle replonge a nouveau la tête dans sa construction. Recolle le dernier morceau du bol et le présente a son petit ami. Il est bien amoché certes, il n’a plus la même forme qu’a la base mais c’est déjà ça. De toute façon peut être que plus personne ne s’en servira, de ce bol, mais c’est juste pour Hiroshi qu’elle l’a recoller. Si seulement il suffisait d’un tube de glu pour refaire vivre de vraies vies -_-‘ ! Elle sourit au garçon, encore une fois, peut être en a t’il marre, lui dont le visage est toujours si fermé, si peu expressif, mais si beau aussi. Elle se lève, rapproche sa chaise de celle du garçon, elle dépose sa main sur la cuisse du jeune homme, ce simple geste la panique, elle a peur, toujours peur de la réaction de Hiro… Elle aimerait bien qu’il ne la repousse pas, elle aimerait bien que sa main puisse rester posée ainsi pendant un moment…

Finalement le garçon lui dit qu’il doivent y aller, c’est vrai… Elle serait bien restée la encore un peu, mais les cours sont les cours -__-. Elle accroche son badge rouge de première année a sa veste d’uniforme, acceptant par ce geste d’être l’une des boniches de l’année. Première année. Ca risquait de pas être facile… Mais bon, de toutes façons elle serait dans la même classe que Hiroki, c’était tout ce qui comptait. Elle se ferait peut être aussi des amies. Mais elle n’avait pas spécialement envie qu’il y est trop de fille dans leur classe. Elle savait que Hiroki plaisait beaucoup et même si elle n’en laissait rien paraître ça la rendait un peu jalouse. Surtout qu’elle était loin d’être la plus jolie des admiratrice de son petit ami. D’ailleurs elle s’est toujours demandé comment le garçon a fait pour passé 6 mois avec tout en étant poursuivie par des centaines d’autres prétendantes plus mignonnes les unes que les autres. Peut être la t’il trompé… Mais ça elle préférait ne pas l’imaginer, elle était amoureuse et faisait beaucoup de chose pour lui l’air de rien. Mais elle n’était pas non plus la bonne poire, et si elle apprenait que le garçon avait eu des liaisons avec d’autres fille elle s’en irait certainement…

La jeune fille suit le corps du garçon, prends sont sac elle aussi, elle a envie de lui sauter au coup, c’est la première rentrée qu’il vont passé ensemble, pour elle c’est presque extraordinaire, pour lui c’est certainement qu’une rentrée.

« Je t’aime Ogasawa-san "

Elle a presque honte de lui dire ca, c'est certainement ridicule, surtout qu'elle sait qu'elle n'obtiendra pas la réciproque de sa réponse, mais elle aime bien le lui dire, c'est comme un besoin... Certainement comme il est la seule personne encore en vie a qui elle peut dire "je t'aime"...

[la cour]

(Ca c’est un post nul T_T)

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