Ishikawa Saeko

Nom: Ishikawa

Prénom: Saeko

Surnoms: Ojou ou Ojou-sama ---> signifie princesse, employé pour les jeunes filles de familles aisées comme celles de yakuzas. Ishi/Ichi qui peut donner quand on l'ose Ichigo (=fraise) ou Shi. Sinon c'est Ishikawa sama, Maitresse, et tout un tas de variantes.

Sexe: Feminin

Age: 17 ans

Orientation sexuelle: Hétéro

Classe: Troisième année

Club: Aucun pour l'instant (nouvelle élève)

Histoire:

Chaque matin quand je me lève, c'est ton sourire que je vois en premier. La première chose que je fais, c'est te tenir dans mes mains.... Je reste là, même si ce n'est quelques secondes, à te regarder, même si ce n'est qu'une photo, parfois je te parle, même si tu n'es plus là... et certaines fois, j'ai l'impression d'entendre ta voix... et là, quoi qu'il se passe, je sais que ma journée aura quelque chose de merveilleux grace à ce simple instant.

Ensuite, la routine repars.... Je vais dans le salon pour saluer tout le monde de manière solennelle, parfois je perçois un sourire plus intime, mais dans le fond je sais que je resterais toujours celle qu'ils appellent "Ojou". On mange tous ensemble avant que mon précepteur n'arrive pour me donner mes leçons, en général il reste toute la matinée... la plupart du temps, il disparait quand papa arrive d'on ne sait où. S'il n'est pas encore l'heure du repas, nous discutons un peu de l'après midi ou de la manière que j'ai de tenir un sabre, jamais de choses personnelles.
A midi, même si la discussion est très animée sur les affaires, j'ai toujours l'impression que tout reste silencieux. Si personne ne m'adresse la parole, je récite mes leçons dans ma tête, ou je cherche des dictons, les paroles d'une chanson pour laisser le temps se passer.

Après manger, papa veut souvent m'emmener pour les affaires, quand ce n'est pas le cas, il demande aux autres que je m'entraine pendant l'après-midi. D'une manière ou d'une autre, mon après midi est également placée sous le signe de cet univers qui est le notre depuis toujours, celui des yakuzas. Du matin où je me lève, jusqu'au soir où je me couche, j'ai l'impression de vivre dans cette monotonie. Et pourtant, les autres jeunes de mon âge penserait surement que ma vie est comme un film d'action au suspens haletant. Je ne sais pas, peut être que certains aimeraient sortir le soir pour s'occuper d'affaires yakuzas, ou dormir en pensant à celles du lendemain. Mais moi... même si ma vie sera presque toujours ainsi, j'aimerais, au moins une fois, savoir comment vivent les autres, ressentir ce qu'ils sentent, avoir une vie qu'on appelle normale... rien qu'une fois. Et à chaque fois que je sentirais ce silence, je penserais à ces instants....

Pourtant, j'ai encore le souvenir d'une petite fille en maternelle qui se faisait appeler Ojou... tu dois t'en souvenir toi, des moments les plus doux de ma vie....

J'ai maintenant 17 ans, et comme tous les autres jeunes de mon âge, il y a des choses que j'aime, et d'autres que je n'aime pas. J'aime sentir le vent frais sur mon visage, j'aime la chanson que chante tout le temps le petit garçon de l'épicerie, j'aime l'odeur d'un nouveau livre, j'aime voir le sourire sur les visages des habitants de Yokohama.... Je n'aime pas savoir à l'avance ce qu'il va se passer sans être capable de pouvoir faire changer les choses, je n'aime pas couper des oignons, je n'aime pas voir un enfant à l'air triste.... Toutes ces choses pourraient faire de moi une personne normale avec une vie normale, et pourtant je suis une jeune fille de 17 ans avec une vie différente des autres....

Parfois, j'imagine un quotidien différent, celui que j'aurais surement eu si tu etais toujours là... parce que tu avais ce pouvoir, celui de rendre une vie belle et douce dans n'importe quelle situation. Et encore aujourd'hui, même si tu n'es plus là, j'arrive à sourire en pensant au son de ta voix. Grace à toi, je serais toujours heureuse.... Et peut être que dans notre prochaine vie, nous ne serons plus séparées... tout ce que je demande, c'est être avec toi.... Je sais que maintenant ce n'est plus possible, mais peut être qu'à force de prier, on pourra tout recommencer... toutes les deux....

Est-ce que tu as aimé papa ? Grand père n'a pas l'air d'être le genre à te forcer à épouser un yakuza... pourtant... je ne peux pas m'empecher de me poser cette question, toi qui était si douce.... Tu sais, j'ai demandé à grand père, il m'a répondu que tu voulais simplement apporter du bonheur à ceux qui avaient oublié le sens de ce mot. Pourtant... j'ai beau regardé papa chaque jour, il n'a pas l'air triste... juste froid. Si tu étais là, peut être que je parviendrais à mieux le comprendre. Je sais, je suis assez grande pour me débrouiller toute seule... mais... je n'arrive pas à lui parler, j'ai sans doute peur de cet homme qu'est mon père... et puis, la seule véritable question que j'ai osé lui poser, il n'y a jamais répondu.

Dans votre famille yakuza, à grand père et à toi, les choses étaient différentes.... Vous vous voyez plus comme des sortes de samourais que comme une sorte de mafia, et pourtant, tu as décidé de te marier avec papa qui avait une vision différente. Est-ce que tu esperais le faire changer ?
Quand je suis née, grand père m'a dis que ton sourire était si grand que tu pouvais donner envie à tout le monde de rire. A la maison, tout le monde avait le sourire, on n'entendrait jamais plus autant de rires après ton départ. Papa devait surement aimer ça chez toi... cette qualité que tu avais pour rendre les gens heureux....

Au début, papa pensait avoir d'autres enfants, un garçon au moins selon son souhait. Alors il se moquait pas mal de ce que je pouvais faire de ma vie, il voulait que tu fasses selon tes envies, alors tu as décidé de m'inscrire en maternelle, comme une enfant normale.... Même si à l'époque, je me prenais pour une dure à cuire, je suis contente aujourd'hui que tu aies fais ce choix, ça restera l'une des meilleures experiences de ma vie. Oui, vu de la manière dont j'en parle, tu te doutes que c'est l'unique periode où j'ai pu avoir une scolarité normale.... Mais les souvenirs de cette période, je les garderais pour toujours dans mon coeur. Même si je ne me souviens plus très bien des détails, j'entends encore ce rire, je peux encore ressentir les mêmes sensations... toutes ces choses qu'on appellent bonheur.

Ojou... comme on m'appelait déjà comme à la maison, je voulais que ce soit pareil à l'école. J'était une véritable petite peste, tu te souviens ? Une violente... quand on embetait quelqu'un que j'aimais bien, je me prenais tout de suite pour une grande catcheuse justicière. J'étais loin d'être une enfant douce qui jouait à la barbie, je preferais diriger la cour de récréation en "boss". Pourtant, il y avait trois autres enfants... c'est peut être les seuls vrais amis que j'ai jamais eu, on se donnait des surnoms si bien que je serais incapable de les retrouver si je le voulais, leurs vrais noms, je ne m'en souviens même plus. De ces journées qu'on passait ensemble, nous les 4 inséparables, il ne me reste qu'une photo que je garde précieusement.

Si j'avais eu le choix, j'aurais aimé garder cette vie pour toujours, continuer l'école avec eux, dans les bons comme dans les mauvais moments. Alors quand on est arrivé en dernière année, je pensais vraiment que tout allait continuer, avec eux, dans la prochaine école. Le dernier jour, j'ai simplement dis au revoir, bonnes vacances, avec le sourire.... Parce que je ne savais pas encore que c'était des adieux. Durant ce mois de mars... en quelques semaines, tout a changé... et le premier avril, mon destin n'était plus celui des autres enfants....

Pourtant, ce matin là, tout s'est passé comme les autres matins.... Tu m'as reveillé en m'embrassant sur le front, tu m'as demandé si je voulais aller manger au parc ce matin. Je t'ai répondu en grognant que je voulais dormir, que le parc c'était pour les faibles. En fait... je voulais juste dormir... le parc avec toi, la mer avec toi, n'importe quel endroit avec toi... maintenant, je voudrais tellement y être.... Mais c'est trop tard.... Encore une fois, sans le savoir, je te disais adieu.... Je ne t'ai jamais revu... ton rire, je n'ai jamais pu l'entendre de nouveau, aujourd'hui... je voudrais tellement pouvoir changer, me lever pour te serrer contre moi. Si j'étais venue... tu serais encore là.
Je t'ai attendu tu sais... toute la journée, assise près de la petite table du salon, j'ai attendu ma maman pour pouvoir me faire pardonner de ma fatigue du matin. J'avais déjà prévu de te sauter au cou, de faire des tas de choses avec toi... mais tu n'es jamais revenue....

Le soir, le téléphone a sonné et papa est parti sans rien dire. Je suis restée là, assise sur les marches de l'entrée, pendant des heures. Finalement, grand père est venu me voir.... Il m'a dit que tu étais montée au ciel mais que tu me surveillais toujours, alors je devais me coucher. Je suis restée sur ces marches des journées entières, jusqu'à ce que papa rentre. Je ne lui en veux pas, s'il m'a rentré violemment à l'intérieur, je suis sûre que c'est parce qu'il avait de la peine. Tu sais, j'étais petite, mais quand j'ai vu le sang sur sa chemise, j'ai compris... j'ai compris comment tu étais morte, j'ai compris que papa t'avais vengé... tellement de choses que je n'aurais pas du savoir à mon âge. Tu avais fais des efforts pour que je reste une enfant le plus longtemps possible... et le jour où tu es partie, j'ai réalisé que je n'en avais jamais été une... désolée.... Désolée de ne pas être venue ce matin là, désolée d'avoir grandis... et désolée de ne pas aider papa.
Mais, quelque chose ne changera jamais... je t'aimerais toujours comme une fille aime sa mère, car le contexte, le destin, rien ne peut changer ça.

Après, tout a changé. Je ne suis jamais allée à l'école primaire, je n'ai jamais revu les autres. Ma vie n'était plus la même.... Papa avait décidé de se conduire en leader.... Il ne voulait pas se remarier, il n'avait qu'une fille... alors ce serait moi qui prendrait la relève. Il n'a jamais aimé grand père, alors il ne voulait pas confier le tout à ton frère.
Peu à peu, j'ai réalisé que ma vie était différente. Pendant que les autres montaient sur la première fois sur un vélo, j'apprenais à me battre... pendant que les autres enfants se montraient leurs nouveaux jouets, papa et les autres me montraient l'utilité des armes.
Papa était tellement dur, que parfois, il m'arrivait, et il m'arrive, de l'appeler boss. Mais peut être que c'est ce qu'il cherchait, que je le vois de cette manière pour le respecter en tant que tel, et plus tard devenir une personne comme lui.

Mais... c'est toi que j'admire. Plus tard, je voudrais être une personne comme toi. Grand père me dit souvent que je te ressemble beaucoup, que quand je souris vraiment, que j'ai un sourire de bonheur... il croit te voir. Alors, j'aimerais tellement pouvoir garder ce sourire....
Je sais que je ne devrais pas me plaindre, mais il y a des jours difficiles, j'essaie de ne pas pleurer, parce que je n'ai plus le droit maintenant.... Je ne me souviens que de deux moments... quand tu es partie, et il y a un an ... je dois me conduire comme les autres veulent que je me conduise.
Heureusement, il y avait Angelina... de notre rencontre, je ne m'en souviens plus très bien, j'avais trois ans, elle huit, elle était chargée de me proteger. C'est vrai que maintenant, m'imaginer Angelina à huit ans en train de me dire qu'elle va me proteger, ça peut faire une scène de cours de récrée. Mais dès le début, je me souviens qu'elle m'a plu. Elle avait été adopté par ton cousin, et elle veillerait toujours sur moi... parce que tu l'avais souhaité ainsi.

On a grandis ensemble, et c'est la personne en qui j'ai le plus confiance avec grand père. Elle a toujours été là pour moi, même si elle peut paraitre un peu dure maintenant, je la verrais toujours comme quelqu'un de gentil, toujours là pour me supporter... et je voudrais être là aussi quand elle aura besoin de moi... ne jamais avoir à lui dire adieu....
C'est peut être un peu ridicule de dire ça vu qu'il n'y a que cinq années entre nous, mais quelque part, elle a pris la place d'une sorte de mère pour moi. Quand je sens son regard bienveillant sur moi, je n'ai pas peur....

Tu le sais déjà, mais papa ne l'aime pas beaucoup, s'il accepte qu'elle s'occupe de moi c'est parce qu'elle est forte, qu'elle impose le respect. Il sait qu'avec elle je suis en sécurité.... Je sais que ce n'est pas pour me faire plaisir... je ne suis pas naïve... je crois qu'il a peur, peur de faire plaisir aux autres.... Je ne le vois plus comme un père aujourd'hui, c'est peut être cruel à dire, mais c'est lui qui en a décidé ainsi ce jour là....
J'avais huit ans... la dernière fois que j'ai prononcé le mot papa devant lui...

Papa... est-ce que tu penses encore à maman ? Est-ce qu'elle te manque.

Moi, je n'ai jamais cessé de penser à toi, et je n'ai pas honte.... Mais lui, il m'a gifflé, comme s'il avait honte du leger sourire qu'il avait fait en regardant ta photo.... Si aujourd'hui, je parle d'un père, c'est plus pour suivre les formules de politesse qu'on m'a enseigné... mais l'image que je voulais avoir de lui, elle s'est brisée ce jour là, quand il a cassé le cadre de cette photo que je tiens chaque matin....
Pourtant, je n'ai pas pleuré.... Je suis devenue une adulte trop tôt....

J'ai grandis dans ce milieu, regardant les gens de mon âge avec envie le plus souvent, me contentant de rester Saeko Ishikawa. Je pensais que tout resterait ainsi, et pourtant un jour....
J'étais en train de lire sur un banc quand j'ai entendu cette voix si douce, elle ressemblait un peu à la tienne. C'était la première depuis longtemps qu'on me parlait de cette manière, qu'on avait envie de devenir mon amie...

Salut, je t'observe depuis un moment, tu es toute seule ? Si tu veux... on peut aller manger une glace toutes les deux.... Ah ! J'oubliais, je m'appelle Kyoko Mimasaka

Je me souviendrais toujours du gout de cette glace, même maintenant.... Je voyais Kyoko comme une lycéenne drole, intelligente, belle, l'amie parfaite.... Parfois, je revais même d'être à sa place.
Tout le temps que j'avais de libre, j'aimais le passer avec elle... j'avais l'impression de m'évader de mon quotidien en sa compagnie. Elle savait tellement de choses, alors que moi je ne pouvais rien raconter de ma vie, fille de chef yakuza ça se range plutôt dans les secrets.
Pendant un an, j'ai été son amie sans rien voir...
Un jour, elle m'a demandé ce que faisait ma famille. Je lui ai répondu que mon père était banquier....
Elle m'a dit qu'elle savait tout, qu'elle m'avait suivit un jour, et qu'une menteuse ne pouvait pas être son amie. Je me suis sentie tellement coupable ce jour là, que le lendemain je lui ai donné rendez vous pour tout lui raconter. Au début, j'ai vu sa fascination comme le trait normal d'une aventurière... et puis....

Le boss est rentré un soir pour nous dire qu'il y avait une taupe... quelques jours plus tard, Kyoko m'avouait la vérité. C'était un dimanche, il faisait chaud, et on aimait manger une glace au parc, j'avais l'impression d'être une adolescente normale. Kyoko m'a dis qu'elle voulait me présenter des amis, qu'on devait les rejoindre dans les bois. Je lui faisais tellement confiance, que je ne me suis pas méfiée. Comme une amie normale l'aurait fait, je suis venue avec elle, sans prévenir personne. Je me sentais tellement bien avec elle, je voulais lui faire plaisir et je pensais qu'elle aussi....
Que l'amitié pouvait rendre vulnérable, je l'ignorais....

Là bas, il n'y avait pas d'amis à rencontrer, juste des types de la mafia chinoise. Je croyais que j'étais forte, qu'avec une amie je l'étais encore plus, que moi aussi je pouvais changer, être normale. Mais ces mots ont tout changé...

Arrete, ne me dis pas que tu y as cru jusqu'au bout ? Ton père t'as rien appris ? On t'as pas dis que dans ce monde t'aurais que des ennemis ? Ojou pleure les mecs, alors on en a marre de jouer les dures ? Tu sais, puisque tu veux de la franchise... laisse moi te dire que tu es insupportable, mais marrante comme animal de compagnie.

Ces rires moqueurs, ils m'ont fait tellement de mal que je pensais ne plus jamais avoir envie d'avoir des amis. Combien de temps je suis restée là entre leurs mains... je ne sais plus, j'ai cru que c'était une éternité, j'ai cru qu'ils allaient me tuer.... Mais Angelina et les autres sont arrivés et finalement je m'en sortais avec une peine de coeur et une sensation de honte. A cause de moi, ils allaient surement avoir des problèmes, dans leurs affaires... mais ils devaient aussi me voir comme une cruche qui se laisse facilement berner....
Je voulais tellement avoir une amie, j'y ai tellement cru....

Depuis ce jour, tout le monde est plus méfiant, même Angelina s'est endurcie. Je n'ai été capable que de leur murmurer des excuses, à papa... je n'ai rien pu lui dire, quand son regard s'est posé sur moi, j'ai été incapable de sortir le moindre mot. Plus le temps passe, plus je sens qu'on s'éloigne.... Même si on se parlait plus, ce serait pareil, on pourrait avoir une longue discussion, nos regards seraient toujours les mêmes.... Petit à petit, on s'observe comme des inconnus... de plus en plus, je méprise l'homme qu'il est devenu, cet homme qui ramène toutes ces femmes à la maison et qui a l'air de t'avoir oublier, c'est comme si tu n'avais jamais existé pour lui....

Heureusement, grand père est là pour me parler de toi, Angelina a quelques souvenirs aussi.... J'aurais aimé te connaitre un peu plus, je sais que tu étais une personne fantastique. Même depuis que tu n'es plus là, tu t'arranges pour m'aider....
Il y a quelques jours, on a reçu cette lettre qui nous révélait une close de ton testament, il n'y avait pas d'expediteur, mais le texte semblait authentique. Tu écrivais que si je ne passais pas une année à l'école, une année scolaire comme tous les autres enfants de mon age, un document serait envoyé aux familles adverses mais aussi à la police. Quand j'ai vu la tête de papa, j'ai cru qu'il n'allait pas en tenir compte, qu'il se contenterait de tout détruire sur son passage pour régler le problème. Et puis, grand père a parlé avant lui, pour lui il n'y avait pas besoin de réfléchir, tu étais plus maligne et il n'y avait pas de solution. J'ai entendu son rire quand il est partit... ensuite, il m'a dit que tu étais la fille la plus douée qu'on puisse esperer avoir.

La conclusion, c'est que je vais bientôt rentrer en troisième année au lycée Shirokin. La condition, c'est qu'Angelina garde un oeil sur moi là bas en tant que prof. Le problème c'est que personne ne doit savoir que je suis fille de yakuza. Seul le directeur est au courant, je ne sais pas s'il a peur, ou si c'est quelque chose d'autre, mais l'accord est passé et bientôt je commencerais une année scolaire... comme toutes les autres filles de mon âge. Il faut dire, que comme je me suis virée de mon premier lycée avant même d'y être acceptée pour violence sur un membre du personnel... il aurait pu refuser.
Peut être que j'aurais un petit copain, autre qu'un yakuza... et... peut être même des amis. J'ai un peu peur de retenter l'experience, mais je sais que je ne peux pas reculer, tu as fais un souhait et je l'executerais avec le sourire. Et puis, avec Angelina pour veiller sur moi, je n'ai rien à craindre.

Cette année, maman, je te promets d'apprendre à faire du vélo, je te promets de sourire, je te promets d'aller au karaoké comme les autres filles de mon âge... je te promets d'être heureuse...



Caractère: Autant dire que Saeko n'a pas du tout le visage qui va avec le caractère. On pourrait croire que c'est une jeune fille fragile et douce. Et même si elle sait se montrer tendre, la plupart du temps il ne vaut mieux pas la chercher de trop près. Du genre impulsive, à répliquer violemment quand on la provoque, elle n'a en fait rien de la lycéenne kawaiii typique, elle pourrait presque faire peur si l'inscription "attention lycéenne méchante" pouvait se porter autour du cou. Mais, elle ne frappe jamais sans raisons, c'est un de ses nombreux principes.

C'est d'ailleurs une jeune fille avec un sens de la moral et des valeurs, elle ressemble beaucoup à son grand père et à sa mère pour ce côté là. Elle fait très chevalier capable de rentrer dans une guerre impossible pour aider une personne chère. Car du courage, elle en aura toujours, elle n'aime pas reculer devant la difficulté et n'aime d'ailleurs pas ceux qui baissent les bras facilement. Pour elle, la vie est une sorte de combat, il faut dire qu'avec celle qu'elle a, ça n'a rien d'étonnant. Elle n'a donc pas froid aux yeux, elle serait même plutôt du genre à s'attirer des ennuis à cause de son gout prononcé pour l'adrénaline.

Manquant de chance, elle risque cette année de se mettre dans des situations délicates, avoir une sortir scolaire dans son quartier où tout le monde l'appelle "Ojou" et lui fait des révérences, devoir faire un exposé sur les yakuzas, elle se prépare déjà à ce genre de situation, question d'habitude.
Mais, malgré ce destin qui la suit, elle garde le sourire. Très forte, elle préfère positiver que se laisser abattre.

Saeko vient peut être d'un milieu où on doit devenir mature très jeune, et pourtant elle peut faire très gamine. Si elle a l'habitude des situations où se mèle sabre, police et autres trucs du genre, elle est capable de s'extasier devant quelque chose qui appartient au quotidien des autres comme un panneau d'affichage au lycée. Mais c'est ce qui fait son charme, le sourire qu'elle est capable de mettre dans une simple sortie au cinema. Elle n'est pas du genre à cacher sa joie et peut choquer par son comportement enfantin dans certaines situations, alors qu'elle a juste besoin de découvrir la vie qu'elle aurait souhaité avoir.

Assez porté sur la defense de la veuve et de l'orphelin comme dans les dessins animés, elle est généreuse, soucieuse du bonheur des autres, et n'hesite pas à aider une personne qu'elle ne connait pas pour le plus grand malheur des yakuzas. Car même si elle sait qu'elle doit désormais se mefier, elle ne peut pas s'empecher de voler à la rescousse des autres, au risque de se créer des ennuis.
Du genre pas très discrete, quand quelque chose la dérange, elle le dit tout de suite même si c'est de façon maladroite ou de manière violente. Il lui arrive donc de dire à quelqu'un qu'il est prétentieux en lui mettant un coup de poing. Finalement, sous ses airs mimi, elle pourrait presque passer pour un garçon manqué à cause de ce côté violent et autoritaire, car elle aime dominer. Heureusement, l'enthousiasme rappelle aux autres sa feminité.

Physique: Jeune fille très belle aux formes feminines, elle a beaucoup de succès parmis la gente masculine. Même si elle ne connait que des yakuzas, elle a déjà eu plusieurs propositions de mariage. D'une apparance fine et délicate, elle mesure 1m60 pour 43kg, elle peut facilement tromper le pervers qui pensera abuser d'elle facilement, il est difficile de soupçonner que c'est une violente. Surtout quand on voit ce grand sourire colgate kawaiii, ses petits yeux noirs lumineux. On peut y voir la petite copine idéale qu'on protège des méchants, douce comme un agneau, alors qu'en fait c'est elle qui risque de proteger son petit copain.
Elle a de longs cheveux bruns coupés avec une frange. Elle les laisse généralement détachés, mais il lui arrive de faire des couettes, des chignons, la frange sur le côté, ... etc selon son humeur.
Pour le style vestimentaire, à part le kimono traditionnel de yakuza, elle s'habille de manière feminine, sans être trop provoquante. Elle possède cependant quelques tenues classes qu'elle évitera de mettre en présence d'amis non informés de son secret, tout comme le kimono.
Pour l'uniforme, elle a décidé de le porter avec la jupe courte, la chemise correctement boutonnée, et la cravate. Avec un chandail beige kawaii assez large pour les jours plus frais, ou la simple veste. Révélant à Angelina qu'elle voulait être mimi pour son premier jour de classe, celle ci lui a également offert des loose socks qu'elle a ajouté au tout.

Signes Particuliers: Saeko est un véritable chef en cuisine, elle a pris la passion de son grand père et aime désormais cuisiner pour se détendre. Des réflexes de combattante, elle risque d'avoir du mal à faire exprès de se prendre la balle qui va inévitablement vers elle.

Autres: S'entraine actuellement à bannir des expressions yakuzas de son langage.

Perso sur l'avatar: Chinatsu Wakatsuki

Aaah, tu m'aurais presque fait pleurer, mais Angelina l'insensible ne pleure pas ^__^
J'aime ta fiche, ton histoire, ton perso évidemment, et puis toi
Donc, bienvenue en 3A ^__^ Avec un crétin en prof principal j'aurai du mal à te surveiller x__x
Excellente fiche et tout et tout, aah, je sais déjà qui t'aime xD
Bon RP sur Shirokin